Bonne nouvelle pour les femmes qui cherchent un nouveau moyen de contraception. Des chercheurs américains de l’Institut de technologie de Géorgie, à Atlanta, ont mis au point un patch avec des micro-aiguilles qui permet de s’auto-administrer un contraceptif à effet prolongé. Cette technologie, déjà développée pour l’injection de vaccins, offrirait aux femmes un nouveau mode de contraception.
Le patch renferme des micro-aiguilles destinées à se casser, à rester sous la peau et à libérer une molécule contraceptive, le lévonorgestrel.
Le patch n'a pas encore été testé sur des femmes mais les chercheurs sont optimistes en raison de l'efficacité du lévonorgestrel comme contraceptif. Ils aimeraient aussi savoir si un tel patch pourrait contenir suffisamment de contraceptif pour six moi.
Selon les auteurs de ces travaux le patch contraceptif pourrait être intéressant dans des pays où l'accès à la contraception est limité, mais il offrirait aussi une nouvelle option de contraception pour beaucoup de femmes dans le monde.
Pour les chercheurs, si l’utilisation du patch contraceptif est finalement approuvée, ce patch pourrait devenir le premier contraceptif auto-administré à action prolongée ne comportant pas d’injection à l’aiguille classique.