Les infirmiers et aides-soignants réclament l'amélioration de leur statut professionnel
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01 fév 2016
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Par : pharmapresse
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L'accord signé entre le ministre de la santé et les médecins du secteur public prévoyant une augmentation des salaires et l'autorisation d'exercer dans les cliniques privées a siccité la colère de l'autre partie des professionnels de santé.
En effet, les infirmiers des hôpitaux publics, les sages-femmes, les infirmiers spécialistes en réanimation et les techniciens d'anesthésie et de radiologie, ont reformulé de nouvelles revendications, au ministre de la santé Houcine El Ouardi, appelant à bénéficier des mêmes avantages accordés aux médecins du secteur public en termes d'augmentation des salaires et d'autorisation d'exercer dans le privé.
Les infirmiers membre de l'organisation démocratique de la santé (ODS), affiliée à l'ODT (organisation démocratique du travail), ont présenté une liste de revendications au ministre de la Santé où ils réclament une augmentation des salaires avec l'octroi des indemnisations à tous les employés du secteur de la santé, les médecins résidents et internes, les infirmiers et les administrateurs.
Dans le même sillage, ces revendications portent entre autres sur le lien des instituts supérieurs des professions infirmières et techniques de santé avec les universités de médecine et de pharmacie, au niveau régional et provincial, en matière de formation, du système pédagogique et de la recherche scientifique, ainsi sur l'adoption de l'équivalence du diplôme d'infirmier à la licence en sciences infirmières de la santé et de la technologie, aussi bien pour les anciens diplômés que pour les étudiants en deuxième et troisième année.
Les infirmiers et les aides-soignants espèrent l'instauration des lois régissant le métier d'infirmier, sages femmes et de la rééducation médicale.
Il est à signaler que les médecins internes et résidents n'ont pas bénéficié de l'accord signé entre le ministère de la santé et les médecins du secteur public. Ils considèrent que le fait de répondre favorables aux demandes des médecins du secteur public et de rejeter celles des internes et résidents est une provocation à l'égard du personnel de santé.
Cet accord prévoit l'amélioration des conditions financières des médecins avec une augmentation des salaires et le versement plus rapide des indemnités de garde et d'astreinte ainsi que la diminution de la durée du contrat liant les médecins spécialistes au ministère de la Santé, en comptabilisant l'exercice dans les zones enclavées au double de la durée effectuée.
