L'amélioration de la santé est au cœur des attentes des citoyens marocains, plusieurs réformes sont souhaitées dans ce secteur, notamment une politique pour une baisse des coûts des soins de santé, une couverture médicale adéquate et une facilité pour l'accès aux soins.
Maus le gouvernement Benkirane a bien décidé que le secteur de santé figure parmi les secteurs qui subiront une augmentation cette année. De fait, la hausse des cotisations au régime d'assurance maladie AMO sera appliquée à partir de janvier 2016.
Dans ce contexte, Addi Bouarfa, Secrétaire général de l'Organisation démocratique de la santé, avait déclaré dans un quotidien national, que le discours du gouvernement à propos du secteur de santé est très loin de la réalité du terrain. Ce gouvernement, selon lui, impose une augmentation des prélèvements en vue de réduire les inégalités sociales et renforcer l'esprit de solidarité en ignorant qu'il ne fait aucun effort en faveur de cette couche sociale. Mr Addi a ainsi ajouté, « le gouvernement n'a jamais alloué un budget au RAMED, la majorité des hôpitaux ne reçoivent aucune aide financière prévenant du programme, bien que, le gouvernement a déclare que « deux milliards et 700 millions » est le budget dédié à financer ce système «.
En attendant à ce que la gestion du RAMED sera confiée à l'Agence nationale de l'assurance maladie (ANAMn) cette année, Le ministère de la Santé continue à gérer ce programme car il en est conscient, selon le responsable du syndicat, que le gouvernement n'a jamais alloué un budget pour ce système d'assistance. Il compte sur les administrateurs d'hôpitaux à gérer leurs propres affaires, ce qui a été révélé par les bénéficiaires, qui d'ailleurs ne voulaient plus renouvelé leurs cartes
Mr Bouarfa a démenti le discours du ministre de la Santé concernant le budget dédié aux médicaments « l'Etat est toujours entrain de payer la dette cumulée à l'époque de yasmina Baddou. La plupart des hôpitaux et centres de santé n'ont toujours pas encore reçu les médicaments, le stock disponible est périmé, le ministère a alloué 100 millions de centimes pour brûler les médicaments périmés à Berrechid ».
Par ailleurs, le réseau marocain pour la défense du droit à la santé a indiqué que l'Union européenne avait décidé de ne pas soutenir cette année le régime d'assistance médicale (RAMED) à cause de la mauvaise visibilité dans la planification de la pérennisation de ce système.