L'accord récemment signé entre le syndicat indépendant des médecins du secteur public (SIMSP) et le ministère de la Santé a semé un vent de colère chez les médecins internes et résidents.
En effet, Houcine El Ouardi, ministre de la santé, a répondu favorablement à la majorité des revendications des médecins du secteur public en particulier l'augmentation des salaires.
Les médecins internes et résidents considèrent que le fait de répondre favorables aux demandes des médecins du secteur public et de rejeter celles des internes et résidents est une provocation à l'égard du personnel de santé.
Selon des membres de la Commission Nationale des Médecins Internes et Résidents, »Nous sommes face à une politique de deux poids, deux mesures ».
En effet, l’accord signé avec les médecins du secteur public prévoit l'amélioration des conditions financières des médecins avec une augmentation des salaires et le versement plus rapide des indemnités de garde et d'astreinte ainsi que la diminution de la durée du contrat liant les médecins spécialistes au ministère de la Santé, en comptabilisant l'exercice dans les zones enclavées au double de la durée effectuée.
Or, avec les médecins internes et résidents, le ministre de la Santé a montré une attitude ferme à l'égard de la demande de l’augmentation des salaires d'environ 4.000 dirhams, en considérant l’augmentation comme coûteuse en termes financiers.
Il est à signaler que les médecins résidents et internes ont suspendu leur mouvement après 3 mois de grève suite à un accord entre la Commission nationale des médecins résidents et internes (CNIR) et le ministère de la Santé sans aucune satisfaction sur les revendications relatives à l’augmentation des salaires.