Etude : les laboratoires publics au Maroc en queue du classement.
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01 fév 2016
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Par : pharmapresse
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Une étude réalisée par le ministère de la Santé en partenariat avec l'Organisation mondiale de la santé, sur l'évaluation du système des laboratoires hospitaliers (publics) au Maroc, a relevé que les laboratoires hospitaliers sont classés loin dernière les autres laboratoires d'analyses médicales.
Cette étude présentée par le ministère de la Santé, mardi le 2 Février 2016 au séminaire national sur les «fonctions essentielles de santé publique au Maroc» concerne les hôpitaux universitaires, régionaux et provinciaux. L'étude attribue ce mauvais classement de ces laboratoires à une mauvaise gestion de la qualité, l'insuffisance des équipements, manque de ressources humaines et l'insuffisance du budget dédié à cet effet.
Les critères d'étude pris en compte sont: la gouvernance des laboratoires, l'organisation et structure les ressources humaines, l'équipement et approvisionnement, la gestion de l'information, la gestion des risques biologiques ainsi que la communication au sein du réseau.
Les principales faiblesses, selon l’étude, se concentrent autour de 6 points clefs : une coordination très fragmentée des laboratoires, absence de gestion de l’information et des données, une gestion de la qualité faible, une gestion des risques biologiques trop faible, absence de standardisation ainsi que le manque de formation continue
L’étude a permis aussi de constater que les problèmes majeurs des laboratoires demeurent l'absence d’un réseau de laboratoire unifié, une faible gestion de la qualité au niveau central, un manque de l’équipement et sa maintenance et l’absence de coordination de l’antibiorésistance .
En chiffre et dans le même contexte, l’étude montre que seulement 50% des laboratoires évalués ont une très bonne organisation et structuration, 41% des laboratoires renouvellent leur équipement, 13% des laboratoires gèrent leur système d’information et seulement 27% qui gèrent les risques biologiques dans les laboratoires.
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