Le ministère de la Santé vient d’annoncer la création d’une unité de coordination nationale et d’un comité technique pour la surveillance de la résistance aux antimicrobiens.
Selon le ministère de la santé, la création de cette unité vise à garantir l’efficacité des soins et traitements, et limiter ainsi le taux de morbi-mortalité, et ce, par l’utilisation des médicaments efficaces, sûrs et garantis. L’unité vise aussi la réduction de l’incidence des infections grâce à la prévention et au contrôle des facteurs de risques ainsi que l’amélioration de la sensibilisation et l’expérience en la résistance aux antimicrobiens et de rationaliser l’utilisation des antibiotiques chez l’homme.
Ces mesures s'inscrivent dans le cadre de la mise en œuvre du Plan santé 2025, et l'opérationnalisation du partenariat entre le ministère de la Santé et l'Organisation mondiale de la santé (OMS) relatif au renforcement des mesures de lutte contre la résistance aux antimicrobiens afin d'atteindre les objectifs du développement durable à l'horizon 2030.
La résistance aux antimicrobiens est un terme général qui désigne la résistance des différents types de micro-organismes et couvre la résistance aux médicaments antibactériens, antiviraux, antiparasitaires et antifongique.
Selon l’OMS, la résistance aux antimicrobiens menace le cœur même de la médecine moderne et la viabilité à long terme d’une riposte efficace de la santé publique mondiale face à la menace constante des maladies infectieuses. Des médicaments antimicrobiens efficaces sont des conditions indispensables pour les mesures préventives comme pour les mesures curatives, puisqu’ils protègent les patients de maladies potentiellement mortelles et garantissent que des procédures complexes, telles que la chirurgie et la chimiothérapie, peuvent être menées à moindre risque.