Lupus

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Communiqué du l’association marocaine des maladies auto-immunes et systémiques :

L’association marocaine des maladies auto-immunes et systémiques (AMMAIS), présidée par le Dr khadija Moussayer, se joint au « World Lupus Day », organisé le 10 mai depuis 16 ans par  la Fédération Mondiale du Lupus, pour sensibiliser aux aspects méconnus de cette maladie qui frappe plus de 5 millions de personnes dans le monde, des femmes dans neuf cas sur 10, souvent jeunes. Potentiellement mortelle, elle est une des toutes premières causes de mortalité des femmes jeunes dans le monde et au Maroc. Plus étonnant encore, elle est assimilée à tort par beaucoup à une affection contagieuse, du type du sida, ce qui ne peut qu’isoler un peu plus les malades.

Une maladie aux multiples signes

Le lupus est une maladie chronique auto-immune aux manifestations très diverses : poussées de fièvre, perte de poids, fatigue, sentiment de mal-être, douleurs articulaires / musculaires, lésions cutanées, troubles de la vision, état dépressif, symptômes psychiatriques … sans oublier des rougeurs en « ailes de papillon » au visage.

Une évolution imprévisible

Sa sévérité est variable selon les patients et chez un même individu selon les périodes. Elle  peut rester inactive ou peu active pendant de longues périodes puis connaître des poussées attaquant de nombreuses parties du corps (articulations, peau, reins,  cœur) et susceptibles de conduire à une hémorragie cérébrale ou pulmonaire, une insuffisance rénale…en particulier lors d’une grossesse. Cette imprévisibilité complique son diagnostic, souvent tardif. Un examen clinique spécialisé, accompagné d’un bilan biologique recherchant en particulier certaines substances, les auto-anticorps, permettrait pourtant de la confirmer précocement.

De nombreuses jeunes femmes en meurent

Une analyse des certificats médicaux de décès, sur 15 ans aux Etats-Unis, a montré en 2018 que le lupus  se classe au 10ème rang des causes du décès chez les 15-24 ans. Il est même répertorié au 5ème rang des 15-24 ans dans les populations les plus pauvres, les femmes noires et d’origine hispaniques. On peut affirmer que ce dernier ratio s’applique aussi au Maroc, où la pathologie atteint environ 20 000 femmes. Le lupus, la plus fréquente des maladies rares, constitue donc un problème majeur de santé publique dans notre pays. La situation est pire en Afrique noire, la région du monde la plus touchée par cette affection.

Une maladie  qu’on contrôle pourtant mieux

La prise en charge du lupus a connu de grands progrès  ces dernières décennies : le taux de survie à 5 ans pour le lupus était en France inférieur à 50 % en 1955 et  supérieur à 90 % maintenant.

En l'absence de traitement curatif, la prise en charge repose sur des thérapies visant à prévenir les complications et à traiter les  symptômes, principalement par l’emploi  de l’hydroxychloroquine et aussi, suivant les attaques, de cortisone, d’immunosuppresseurs et  de  traitements innovants, les biothérapies (qui n’ont qu’un seul défaut : leur coût élevé).

Il existe aussi d’autres formes de ce mal qui restent heureusement bénignes en général : « cutanée »  en se limitant à la peau, médicamenteuse et réversible à l’arrêt de la molécule en cause…

Des préjugés stigmatisants

En 2018, une enquête internationale révélait  que la moitié des personnes ignoraient que le lupus est une maladie et que cette dernière faisait l’objet d’idées fausses en l’assimilant à une maladie contagieuse, proche du SIDA : 47 % des gens ne se sentaient pas à l’aise à l’idée de serrer la main d’un « lupique » !

Selena Gomez, une des artistes les plus connues au monde, a révélé en 2015 son lupus, ce qui a pourtant donné une dimension mondiale à la maladie. Elle a due ensuite interrompre sa carrière  pour se soigner (subissant notamment une greffe rénale).

Ceci démontre que la communication est parfois un art en trompe-l’œil  où médiatisation  ne rime pas toujours avec information, faute d’une pédagogie  des pouvoirs publics et des associations de malades.


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Le lupus, une maladie chronique d’origine auto-immune, est devenu un terme  connu médiatiquement sur la scène mondiale grâce à la fameuse série télévisée « Dr House » ou à la chanteuse et actrice Séléna Gomez, qui en est atteinte. La réalité de cette maladie reste pourtant largement méconnue alors qu’elle frappe plus de 5 millions de personnes dans le monde, essentiellement des femmes en âge d’avoir des enfants. Deux importantes études publiées ces derniers jours à l’occasion de la journée mondiale du lupus, le 10 mai,  le démontrent clairement : La première, réalisée par  l'université de Californie à Los Angeles, indique que, malgré qu’elle soit considérée comme une maladie rare, elle est une des premières causes de mortalité des femmes jeunes aux Etats Unis, en particulier dans les populations les plus pauvres.  Plus étonnant encore, une seconde, publiée par la World Lupus Foundation, dévoile qu’elle est assimilée à tort par beaucoup  à une affection  contagieuse, du type du SIDA, ce qui ne peut qu’isoler un peu plus les malades.

Rappelons d’abord brièvement que le lupus est une maladie auto-immune, provoqué par une défaillance du système immunitaire qui se retourne  contre l’organisme en attaquant les cellules saines. Elle concerne entre 30 et 40 000 personnes en France et près de 20 000 au Maroc. Il existe plusieurs types de lupus. La forme la plus sévère, le lupus «systémique», s’attaque à de très nombreuses parties du corps (peau, articulations, cœur, poumons, reins, cerveau…) alors que la forme  « cutanée » reste bénigne  en général en se limitant à la peau. Les traitements actuels ne permettent pas d’en guérir définitivement mais on peut maintenant la contrôler et avoir une vie presque normale avec cette pathologie, à condition d’un suivi médical strict, de l’emploi de thérapeutiques adéquates et d’une bonne hygiène de vie.

UNE DES 10 PRINCIPALES CAUSES DE MORTALITE CHEZ LES FEMMES JEUNES

Des chercheurs de l'université de Californie à Los Angeles (UCLA) ont analysé les certificats médicaux de décès de 2000 à 2015 aux Etats-Unis. Leurs travaux, divulgués officieusement le 18 avril 2018, indiquent que le lupus figure parmi les 20 principales causes de décès chez les femmes âgées de 5 à 64 ans. Il se classe au 10ème rang chez les 15-24 ans, au 14ème rang chez les 25-34 ans et chez les 35-44 ans, et au 15ème rang chez les 10-14 ans. Bien plus encore, pour les femmes noires et hispaniques où il est  répertorié au 5ème rang dans les 15-24 ans, 6ème dans les 25-34 ans, et 8ème-9ème dans les groupes d'âge 35-44 ans. On peut penser, sans trop se tromper, que les taux de mortalité due à cette pathologie sont au moins identiques, et vraisemblablement  pires, dans les pays intermédiaires ou plus pauvres, comme le Maroc, à cause des risques les plus sérieux de la maladie provoqués par la grossesse. Malgré sa relative rareté, le lupus reste donc un véritable problème mondial de santé publique.

DES PREJUGES  QUI STIGMATISENT LES MALADES

Une enquête menée dans 16 pays auprès de 35 506 personnes  dévoilée le 9 mai  par la World Lupus Federation (une alliance d'environ 250 organisations de patients atteints de lupus du monde entier) le prouve, s’il en était besoin. Elle révèle ainsi que plus de 51 % des personnes interrogées ne savaient pas même pas que le lupus est une maladie. Ce sondage montrait également qu’il faisait l’objet d’idées fausses et de préjugés en l’assimilant à une maladie contagieuse, à l’instar du SIDA par exemple. Ainsi, parmi les personnes interrogées qui savaient que le lupus est une maladie :

- seulement 57 % étaient à l'aise ou très à l'aise à l'idée d’avoir un contact physique (un « câlin ») avec  une personne atteinte ;

- 49 % étaient à l'aise ou très à l'aise à l'idée de partager un repas avec une personne atteinte ;

- 11 % pensait que des rapports sexuels non protégés pouvaient contribuer au développement de la maladie !

Toutes ces chiffres démontrent bien, s’il en était besoin, que la communication est parfois un art en trompe-l’œil  et que médiatisation apparente ne rime pas toujours avec information, faute d’un travail pédagogique de fond de la part des pouvoirs publics comme des associations de malades.

Références :

- Eric Y. Yen, Ram R. Singh, The Relative Burden of Lupus Mortality Lupus- An Unrecognized Leading Cause of Death in Young Women : Population-based Study Using Nationwide Death Certificates, 2000-2015. Arthritis & Rheumatology 18 avril 2018 https://doi.org/10.1002/art.40512

- International Survey Shows Low Global Understanding about Lupus 16-Nation Survey to be Released May 10 by World Lupus Federation – May 10 2018

http://www.worldlupusday.org/filedownloads/2018-WLDRelease-2018-05-09.pdf

 

-Dr Moussayer khadija, ALLÔ AMEJJAY JOURNEE MONDIALE DU LUPUS, 10 mai 2018 https://www.youtube.com/watch?v=Bhmy2JI4d5Y