Depuis l'éclatement du scandale de détournement de fonds à hôpital Ibn Sina, à Rabat en septembre 2016, les personnes soupçonnées de ce détournement refusent de se présenter devant le tribunal de premier degré chargée des crimes financiers près la Cour d'appel de Raba malgré.
Selon une source proche du dossier, le tribunal sera obligé, devant ce refus à répétition, de procéder à une assignation à comparaître par voie d'intervention forcée.
C'est par hasard que cette affaire de détournement de fonds a été découverte à hôpital Ibn Sina, à Rabat.
En effet, lors d'un contrôle de routine dans la pharmacie, l'administration de l'hôpital été surprise de constater que des dispositifs médicaux, utilisés par le service de cardiologie, portent les mêmes numéros sur la liste d'entrée des produits achetés par l'hôpital
C'est suite à cela que la chambre criminelle de premier degré chargée des crimes financiers près la Cour d'appel de Rabat, qui a été saisi par le directeur de l'hôpital, avait ouvert ce dossier relatif aux détournements d'argent, mauvaise gestion de deniers publics et privés.
Le montant total de ce détournement de fonds s'élèverait à 8 millions de dirhams.
Les suspects sont un chirurgien cardiovasculaire, un ancien employé actuellement à la retraite, la directrice d'une entreprise en contrat avec l'hôpital, ainsi qu'un employé à domicile et le directeur d'une société spécialisée dans les appareils de santé.
L’hôpital Ibn Sina n’est pas le seul qui connait une mauvaise gestion, la situation dans les autres hôpitaux du Royaume est loin d’être idéale et de nombreux scandales secouent leur actualité. Beaucoup de centres hospitaliers sont incapables d’accueillir leurs patients et de leur accorder la totalité des soins dont ils ont besoin.