Alerte à l'hôpital d'El Jadida après l'infection d'un médecin par la tuberculeuse
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01 juil 2015
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Par : pharmapresse
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Le nouvel hôpital provincial d'El Jadida a vécu, la fin du mois dernier, un état d'alerte au sein des médecins, des infirmiers et des employés, après la confirmation, par les tests du laboratoire de l'infection de l'un des leurs,un médecin femme, par la tuberculose dans l'hôpital.
Et directement après la confirmation de ces nouvelles, une plainte a été adressée par le personnel de l'hôpital au ministre de la Santé et le délégué régionale ainsi que le directeur de l'hôpital.
Le personnel de l'hôpital se plaint de mauvaises conditions de travail, ce qui se traduit par un risque d'infection très difficile à gérer.
Il déplore que les urgences et le service d'observations deviennent des sources d'infections telles que la tuberculose, la méningite et d'autres microbes.
L'admission en surnombre dans les services et la proximité du service d'épidémiologie et les urgences sont considérées parmi les principales causes de cette contamination, selon le personnel. Ce qui rend l'infection transmissible à leur collègue médecin et la propagation de l'infection entre les infirmières et les visiteurs de l'hôpital.
Cependant, dans cette plainte, le personnel de l'hôpital a demandé aux responsables d'intervenir immédiatement par le biais du comité de suivi des épidémies pour stériliser le service des urgences, en particulier la cellule d'observation et réduire la durée des séjours des maladies infectieuses dans la section d'observation et de les transférer à des services particuliers suivant le type de traitement suivi.
Le personnel a demandé aussi d'appliquer et respecter les lois en vigueur dans de tels cas et de les protéger contre l'expansion des épidémies et des maladies infectieuses à l'hôpital.
Il est à noter qu'une page Facebook a été créée l'année dernière par des médecins du secteur public, elle est suivie par des milliers de personnes. Sur cette page, les médecins postent des photos de ce que vivent les patients et les médecins tous les jours dans des hôpitaux sous-équipés, ne répondant pas aux critères d'hygiène et souffrant d'un état avancé de délabrement. C'est ainsi que l'on découvre une dizaine de femmes venant d'accoucher allongées dans un hall par manque de lits à l'hôpital universitaire de Rabat, un patient qui dort à même le sol, des toilettes inutilisables et des repas maigres pour des patients censés bénéficier d'un régime spécial. Des images qui font froid dans le dos destinées à sensibiliser les citoyens à ce message : ce n'est pas toujours de la responsabilité du médecin s'ils ne sont pas traités correctement dans les établissements publics de santé .
