La bigorexie est la dépendance au sport qui peut toucher toute personne pratiquant une activité sportive à trop forte dose pour son corps. L'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) l’a reconnue Officiellement depuis septembre 2011 comme maladie.
On définit qu’un sportif souffre de bigorexie lorsque le sport de toute catégorie remplace les tâches essentielles du quotidien, et les anciens loisirs et voir même le développement de l’isolement social chez cette personne.
Plusieurs campagnes promouvaient la pratique sportive, en oubliant que le sport requiert de l'énergie et doit être pratiqué raisonnablement. Dès les années 80 l'Américain William Glasser a Théorisé cette addiction au sport qui apparaît progressivement chez le sportif au dépend de ses priorités et ainsi le sport prend son cerveau "en otage".
Les raisons de cette addiction au sport sont souvent multiples comme l'envie et l'obsession de devenir mince, la nécessité de combler un vide affectif ou professionnel, la présence d'une faille narcissique, la volonté de repousser ses limites et d'avoir une meilleure estime de soi.
On parle de bigorexie quand il y a une perte de temps, de contrôle considérables et qu'il y a des conséquences derrière. Cette pathologie ne manifeste pas de symptômes classiques de certaines pathologies, mais en général plusieurs signaux sont constatés par l’entourage de la personne qui en souffre. On peut détecter la bigorexie par l’écoute, analyse des agissements ou lorsque le sportif surentraîne.
Comme toute addiction, cette maladie nécessite un suivi particulier pour pouvoir en guérir. Et dans la plupart des cas les sujets concernés ne sont pas conscients de leur état. On ne soigne pas une addiction en stoppant tout d'un coup mais par diminution progressive, tout en gérant les pulsions durant cette période.
Le sport doit rester un plaisir et ne pas servir de cause de souffrance.