Message d'erreur

  • Notice: Undefined offset: 4 in user_node_load() (line 3697 of /home/pharmaprnet/public_html/modules/user/user.module).
  • Notice: Trying to get property of non-object in user_node_load() (line 3697 of /home/pharmaprnet/public_html/modules/user/user.module).
  • Notice: Undefined offset: 4 in user_node_load() (line 3698 of /home/pharmaprnet/public_html/modules/user/user.module).
  • Notice: Trying to get property of non-object in user_node_load() (line 3698 of /home/pharmaprnet/public_html/modules/user/user.module).
  • Notice: Undefined offset: 4 in user_node_load() (line 3699 of /home/pharmaprnet/public_html/modules/user/user.module).
  • Notice: Trying to get property of non-object in user_node_load() (line 3699 of /home/pharmaprnet/public_html/modules/user/user.module).
  • Warning: Creating default object from empty value in ctools_access_get_loggedin_context() (line 1411 of /home/pharmaprnet/public_html/sites/all/modules/ctools/includes/context.inc).
  • Warning: Creating default object from empty value in ctools_access_get_loggedin_context() (line 1411 of /home/pharmaprnet/public_html/sites/all/modules/ctools/includes/context.inc).
  • Warning: Creating default object from empty value in ctools_access_get_loggedin_context() (line 1411 of /home/pharmaprnet/public_html/sites/all/modules/ctools/includes/context.inc).
  • Warning: Creating default object from empty value in ctools_access_get_loggedin_context() (line 1411 of /home/pharmaprnet/public_html/sites/all/modules/ctools/includes/context.inc).
  • Warning: Creating default object from empty value in ctools_access_get_loggedin_context() (line 1411 of /home/pharmaprnet/public_html/sites/all/modules/ctools/includes/context.inc).
  • Warning: Creating default object from empty value in ctools_access_get_loggedin_context() (line 1411 of /home/pharmaprnet/public_html/sites/all/modules/ctools/includes/context.inc).
  • Warning: Creating default object from empty value in ctools_access_get_loggedin_context() (line 1411 of /home/pharmaprnet/public_html/sites/all/modules/ctools/includes/context.inc).
  • Warning: Creating default object from empty value in ctools_access_get_loggedin_context() (line 1411 of /home/pharmaprnet/public_html/sites/all/modules/ctools/includes/context.inc).
  • Warning: Creating default object from empty value in ctools_access_get_loggedin_context() (line 1411 of /home/pharmaprnet/public_html/sites/all/modules/ctools/includes/context.inc).
  • Warning: Creating default object from empty value in ctools_access_get_loggedin_context() (line 1411 of /home/pharmaprnet/public_html/sites/all/modules/ctools/includes/context.inc).
  • Warning: Creating default object from empty value in ctools_access_get_loggedin_context() (line 1411 of /home/pharmaprnet/public_html/sites/all/modules/ctools/includes/context.inc).
  • Warning: Creating default object from empty value in ctools_access_get_loggedin_context() (line 1411 of /home/pharmaprnet/public_html/sites/all/modules/ctools/includes/context.inc).

MST

MST

Une infection sexuellement transmissible (IST) ou ITS, est une infection qui se transmet entre partenaires au cours des différentes formes de rapports sexuels. Cette infection peut donner lieu à une maladie infectieuse,

LES PRINCIPALES MST

Chlamydae trachomatis

Herpès génital

Infection à gonocoques qui concerne essentiellement des populations à risque mais le nombre de cas diagnostiqué augmente depuis 10 ans.

Infections à papillomavirus humains (HPV) responsables des dysplasies, lésions précancéreuses du col de l’utérus.

VIH

Syphilis,

et aussi Gardnerella vaginalis, Mycoplasmes, Mycoses,Trichomonas vaginalis (associe dyspareunie et une vulvo vaginite avec des pertes blanches mousseuses. Le traitement se fait en prise unique de Flagyl).

Les complications

En dehors des dysplasies du col de l’utérus dues au papillomavirus et des complications pour le bébé à naître au cours de la grossesse, l’infection peut se propager de manière ascendante dans l’appareil génital.

Du vagin, elle contamine le col de l’utérus, c’est la cervicite, puis l’endomètre dans la cavité utérine , c’est l’endométrite, puis les trompes, c’est la salpingite. L’absence de traitement est responsable de séquelles tubaires qui occasionnent des grossesses extra utérines, un risque d’infertilité, des douleurs pelviennes chroniques.

Symptômes, diagnostic et évolution des MST

Reconnaître une IST est capital. En effet, dès que le diagnostic est posé, des mesures pour éviter la transmission sont indispensables ainsi qu’un traitement précoce lorsqu’il est possible.

Blennorragie-gonococcie

La blennorragie-gonococcie entraîne des brûlures et des écoulements au niveau de la vulve, du pénis ou de l'anus. Ces symptômes apparaissent entre deux à sept jours après le rapport sexuel contaminant. Ils peuvent s'accompagner de douleurs et de fièvre.

Le diagnostic est posé après analyse au laboratoire d’un prélèvement local de l'écoulement.

La blennorragie guérit lorsque le traitement est pris correctement.
Non traitée, elle entraîne des risques de stérilité chez la femme. L'enfant peut être contaminé lors de l'accouchement, si la mère est infectée.

Chlamydiose

La chlamydiose n'entraîne souvent aucun signe visible. Cependant, des brûlures ou des écoulements apparaissent parfois au niveau du pénis, de la vulve ou de l'anus. Ces signes peuvent s'accompagner de fièvre et de douleurs au niveau du bas-ventre et survenir une à deux semaines après le rapport sexuel contaminant.

Le diagnostic est confirmé par l'analyse de prélèvements. Ces prélèvements peuvent être réalisés dans le vagin ou sur l'endocol de l'utérus chez la femme, sur l'urètre chez l'homme ou sur un simple jet d'urine chez l'homme comme chez la femme.

Bien traitée, elle guérit sans difficulté. Toutefois, les récidives sont fréquentes dans les premiers mois.
Non traitée, elle peut être responsable de stérilité et de grossesses extra-utérines en raison des lésions tubaires qu'elle provoque. L'enfant peut être contaminé lors de l'accouchement, si la mère est infectée.

L'hépatite B

Le symptôme le plus commun d'une hépatite est la fatigue. Fièvre, douleurs musculaires et articulaires peuvent aussi être les premiers signes de l'hépatite virale B aiguë. Quelquefois, l'urine devient plus sombre et la peau prend une teinte jaunâtre (jaunisse).
L'hépatite B passe parfois totalement inaperçue, n'entraînant aucun signe visible. Cette IST peut apparaître deux à huit semaines après le rapport sexuel contaminant.
Le diagnostic est confirmé par une prise de sang.

L'hépatite B peut évoluer de deux façons vers :

  • la guérison après l'infection aiguë, dans la majorité des cas (plus de 90 %) ;
  • la chronicité, on parle alors d'hépatite B chronique. Elle est définie par la persistance du virus dans l'organisme plus de six mois. Dans 2 à 10 % des cas, elle nécessite un suivi au long cours et, parfois, un traitement. En l'absence de traitement, l'évolution vers la fibrose et la cirrhose du foie est possible.

L'herpès génital

L'herpès génital entraîne une éruption de petits boutons, ressemblant à des bulles, sur les organes génitaux (pénis, vulve, peau autour des organes génitaux, vagin, anus...). Les démangeaisons et les sensations de brûlures sont souvent douloureuses. Ces signes apparaissent une semaine ou plus après le rapport sexuel contaminant.

L'examen médical peut suffire pour poser le diagnostic de l'herpès génital. Il est parfois utile de réaliser une prise de sang ou un prélèvement sur les lésions pour confirmer le diagnostic.

Il est impossible, à l'heure actuelle, d'éliminer ce virus de l'organisme. L'évolution se fait par crises qui ont plutôt tendance à s'espacer au fil des années.
La contamination de l'enfant lors de l'accouchement, si la mère est infectée, est la principale complication de l'herpès génital.  

Mycoplasmes et trichomonase

Ces germes sont à l'origine d'écoulements par le vagin, le pénis ou l'anus, ainsi que de démangeaisons et de brûlures, susceptibles d'apparaître une semaine après le rapport sexuel contaminant.

Un prélèvement local de l'écoulement est envoyé au laboratoire pour analyse et permet le diagnostic.

Bien traitées, ces infections guérissent. Toutefois, les récidives ne sont pas rares.
Non traitées, ces IST peuvent entraîner des infections génitales à l'origine de stérilité, de grossesses extra-utérines en raison des lésions tubaires qu'elles provoquent.

Infection à papillomavirus

La majorité des personnes contaminées éliminent spontanément les papillomavirus sans développer les signes de l'infection.
D'autres les hébergent et sont sujettes à la formation de condylomes, petites verrues situées sur les organes génitaux (vulve, verge, anus et sur la peau autour de ces organes).
Ces condylomes peuvent apparaître une à huit semaines après le rapport sexuel contaminant.
Le diagnostic est posé lors de l'examen médical.
Un frottis peut être utile pour affirmer le diagnostic.
Les condylomes, ou verrues génitales, sont souvent difficiles à éradiquer. Le traitement local doit être repris plusieurs fois.
En l'absence de traitement, la principale complication est le cancer du col de l'utérus. 
Le frottis du col de l'utérus doit être fait régulièrement (tous les trois ans). Il permet de dépister précocement les lésions précancéreuses ou les cancers du col de l'utérus et, donc, de les traiter rapidement. La seconde complication est la transmission du virus à l'enfant lors de l'accouchement.

Syphilis

La syphilis débute par une petite plaie non douloureuse, le chancre. Par la suite, elle peut entraîner des éruptions sur la peau et les muqueuses. L'éruption est indolore, ne démange pas et ne brûle pas. Les premiers signes de syphilis apparaissent deux à quatre semaines après le rapport sexuel contaminant.

Le diagnostic est confirmé par une prise de sang.

Correctement traitée, elle guérit. Sans traitement, elle peut entraîner des complications importantes : atteinte du cerveau, des nerfs, du cœur, des artères et des yeux. Par ailleurs, une femme infectée peut transmettre l'infection à son nouveau-né.  

VIH/Sida

La contamination du VIH passe le plus souvent inaperçue (absence de symptômes). Mais elle peut se manifester par l'apparition de fièvre, une éruption, de la fatigue ou une diarrhée. Ces signes peuvent survenir 15 jours après le rapport sexuel contaminant.

Le SIDA (syndrome d'immunodéficience acquise) peut se déclarer entre quelques mois et plusieurs années après la contamination.

Le diagnostic est confirmé par une prise de sang.

Grâce au traitement, la personne porteuse du VIH ne présente pas de symptômes, mais reste porteuse du virus.
En l’absence de traitement, l'évolution du VIH/Sida entraîne un affaiblissement du système immunitaire et une vulnérabilité accrue aux diverses infections.
Une femme infectée peut transmettre l'infection à son nouveau-né.

Diagnostic

Les tests diagnostiques fiables sont d’un usage généralisé dans les pays à revenu élevé. Même s’ils sont particulièrement utiles pour le diagnostic des infections asymptomatiques, il est rare qu’ils soient disponibles dans les pays à revenu faible et intermédiaire. Lorsqu’ils le sont, ils restent d’ordinaire coûteux et inaccessibles d’un point de vue géographique, et, pour recevoir les résultats, les patients doivent attendre longtemps ou retourner dans l’établissement du test. Le suivi des cas peut en pâtir, comme les soins ou le traitement qui peuvent être incomplets.

Actuellement, le dépistage de la syphilis est le seul test sanguin rapide et abordable disponible pour une IST. Le test est fiable et facile à administrer avec une formation minimale, et les résultats peuvent être obtenus en 15 à 20 minutes. Il a été prouvé que les tests de dépistage rapide de la syphilis permettaient d’augmenter le nombre de femmes enceintes dépistées pour cette maladie. Des efforts accrus doivent néanmoins être déployés dans les pays à revenu faible et intermédiaire pour que toutes les femmes enceintes en bénéficient.

Des tests de dépistage rapide d’autres IST sont en cours de mise au point; ils pourraient améliorer le diagnostic et le traitement des IST, en particulier là où les ressources sont limitées.

Traitement et Prévention

On peut utiliser les antibiotiques pour traiter les infections bactériennes à l'origine de la gonorrhée, de la syphilis ou du chancre mou. La gonorrhée survient souvent en même temps qu'une infection à Chlamydia, si bien que les médecins prescrivent habituellement des antibiotiques qui conviennent au traitement de ces deux infections.

Dans le cas d'une hépatite B aiguë, le traitement ne vise habituellement que les symptômes. Et la plupart des adultes se débarrassent tout seuls du virus. Cependant, pour ceux qui ne le font pas, il existe un traitement qui prévient les lésions à long terme du foie.

Il n'existe pas de traitement curatif du VIH, mais l'évolution de la maladie peut être ralentie par des associations d'antiviraux. Le traitement peut varier d'une personne à une autre et sera adapté à la réponse du patient. Les médecins traitent aussi les infections secondaires dues à un système immunitaire affaibli.

N'hésitez pas à demander à de nouveaux partenaires sexuels s'ils sont atteints d'une ITS, ou de leur dévoiler que vous en avez une. Afin d'éviter la propagation des ITS, les personnes sexuellement actives qui ont des partenaires multiples peuvent régulièrement demander à leur médecin de pratiquer des examens de dépistage qui lui permettront de les traiter au plus vite.

Source : Revue des Maladies de A à Z 

! Pharmapresse est un journal d'information sur la santé. En aucun cas, il ne saurait se substituer à une consultation médicale. Veuillez nous signaler toute erreur, oubli ou information incomplète. Merci