Les médecins et cliniques sont en colère. Ils ne cachent pas leur mécontentement. Il y a un ras le bol quasi unanime. Aujourd’hui ils dénoncent d'une seule voix les menaces qui risquent de miner leur profession.
En effet, le Collège syndical national des médecins spécialistes privés (CSNMSP) et l’Association nationale des cliniques privées (ANCP) appellent à une grève nationale le 30 mars 2017.
La dernière réunion faite avec Houssein El Ouardi, ministre de la santé et le directeur de l’Agence nationale de l’Assurance Maladie (ANAM), n'avaient pas donné de réponse satisfaisante pour leurs revendications.
Des propositions ont été faites aux médecins comme la mise en place des programmes de communication (tel le médecin de l’année ou la clinique de l’année…) pour lutter contre les campagnes de diffamation et de dénigrement dont font l’objet certains d’entre eux, la mise en place du texte de loi relatif à la responsabilité médicale, la désignation d’avocats dans les 12 régions pour accompagner les plaintes des professionnels.
Mais ni la promesse faite par le ministre de la Santé, ni la position de l’Agence nationale de l’assurance maladie n’ont convaincu les médecins et cliniques privées d’annuler l’appel à cette grève.
Les principales revendications des médecins et cliniques portent notamment sur :
1-L’accélération de l’entrée en vigueur du projet de loi n°98-15, instituant l’AMO en faveur des indépendants.
2-La révision de la convention nationale de l’AMO conclue en 2006.
3-La préservation de la dignité du praticien