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Gale

Gale

La gale humaine ou gale sarcoptique, est due à la contamination de la peau par un acarien, c'est-à-dire un parasite de petite taille, appelé Sarcoptes scabiei hominis. Il s'agit d'une maladie contagieuse qui se transmet généralement par des contacts humains directs, intimes et prolongés comme il en existe au sein d'un couple ou d'une famille. Du fait de la possible contamination sexuelle, la gale est aussi considérée comme une infection sexuellement transmissible.

Causes

La gale est une maladie parasitaire de la peau due à un acarien, le sarcopte de la gale (Sarcoptes scabiei hominis). Le sarcopte, invisible à l'œil nu (moins d’un demi-millimètre), se nourrit de sang et ne survit que quelques jours loin de la peau.

La femelle fécondée creuse un sillon dans la couche la plus superficielle de l'épiderme où elle dépose ses œufs, qui éclosent en trois à cinq jours. Les larves deviennent adultes en deux à trois semaines. Une fois éclos, les sarcoptes vivent essentiellement sur la peau, ce qui explique que la gale soit aussi contagieuse par contact de personne à personne. Le nombre de parasites, de cinq à dix dans la gale commune, peut atteindre plusieurs centaines, voire plusieurs millions dans les gales profuses et hyperkératosiques.

Les démangeaisons caractéristiques de la gale sont essentiellement dues à laréaction immunitaire contre les sarcoptes. Pour cette raison, les personnes infectées pour la première fois par la gale ne ressentent de symptômes que deux à trois semaines après la contamination (le temps que leur système immunitaire réagisse). Mais les personnes qui ont déjà eu la gale commencent à se gratter trois ou quatre jours après une recontamination car leur système immunitaire reconnaît rapidement le parasite.

Symptômes 

Le diagnostic de gale commune est avant tout clinique, car l'identification du parasite n'est pas constante dans les prélèvements parasitologiques des lésions (résultats "faux négatifs" possibles). 
Le signe initial de la gale commune est le prurit ( démangeaisons) très intense et extrêmement gênant, plus particulièrement en soirée et pendant la nuit.

Les lésions typiques au niveau de la peau sont les sillons qui ont un aspect de petites surélévations rouges et longilignes de quelques millimètres. Mais elles ne sont pas toujours présentes. Les autres lésions sont des petites vésicules translucides à la base rouge, surtout au début de la maladie, et le nodule scabieux qui a un aspect de bouton rouge brunâtre. D'autres lésions sont plutôt liées à des réactions de la peau ou au grattage (urticaire, eczéma, lésions striées de grattage, voire un impétigo). Les lésions siègent volontiers au niveau des plis : entre les doigts des mains, face antérieure des poignets, des coudes, des aisselles et aux fesses, ainsi qu'autour des aréoles mammaires chez la femme et des génitaux chez l'homme. D'autres localisations sont beaucoup moins fréquentes chez l'adulte, sauf dans les formes profuses. Chez le nourrisson et le petit enfant, des vésicules et/ou des pustules sont présentes au niveau palmo-plantaire, avec également une localisation des vésicules au niveau axillaire ou du visage et, très souvent, des lésions secondaires qui dominent le tableau ( eczéma, urticaire, impétigo…). L'enfant est très irritable et mange mal.

Un argument important chez l'enfant comme chez l'adulte est le caractère souvent familial de la maladie.

Ces caractéristiques cliniques expliquent pourquoi la gale a un retentissement important sur la qualité de vie des patients. D'abord par le caractère invalidant du prurit qui altère le sommeil et les activités quotidiennes. Au niveau psychologique car la gale a une image de "maladie honteuse" transmise par contact intime, ce qui oblige la personne atteinte à en informer et à traiter son entourage proche (famille, partenaires sexuels).

Diagnostic

Le diagnostic est souvent difficile à réaliser car on ne retrouve pas systématiquement les lésions caractéristiques de la gale qui accompagnent les sillons, le prurit ou les vésicules. Il est parfois nécessaire de confirmer le diagnostic en effectuant un traitement d'épreuve. 

Gale chez le bébé

Le bébé se démange et s'agite dans tous les sens, car il essaye de calmer les douleurs en se frottant le dos. Des lésions de grattage s'étendent petit à petit sur l'ensemble de son corps. Il est courant d'observer une surinfection des lésions. 

Traitement et prévention

Prévention de la gale

Peut-on prévenir ?

Il n’est pas possible de prévenir l’infection par les parasites lorsqu’on est en contact rapproché avec des personnes atteintes. Seule une prise en charge rapide des personnes touchées peut permettre de limiter la transmission du parasite.

Mesures préventives de base

Dès qu’un cas de gale apparaît, les mesures suivantes doivent être appliquées :

  • limiter les contacts avec la personne atteinte (limiter les visites, éviter de partager la literie, le linge de maison ou les sanitaires sans désinfection préalable),
  • dans les collectivités, isoler si possible la personne atteinte ou regrouper toutes celles qui le sont,
  • lors des soins, porter des gants, se laver régulièrement les mains (avant et après, ainsi que plusieurs fois par jour), car cela élimine les parasites qui pourraient s’y trouver,
  • laver le linge à haute température (Voir traitements médicaux).

Traitements médicaux de la gale

Les recommandations de traitement de la gale varient selon les pays. Par ailleurs, les médicaments recommandés dans certains pays ne sont pas commercialisés partout.

Toutes les recommandations de traitement s’accordent toutefois sur les points suivants :

  • Le traitement se fait soit par voie orale, soit par voie locale, les études ne permettant pas de déterminer laquelle de ces modalités est la plus efficace.
  • Le traitement doit être mis en place rapidement, et les contacts de la personne atteinte doivent également être traités (dépendamment de la proximité avec le cas et du type de gale).
  • Le linge doit être désinfecté pour éviter une éventuelle recontamination.

À noter : les démangeaisons peuvent persister pendant une à deux semaines après le traitement.

En France, face à la recrudescence de cas de gale, le Haut Conseil de la santé publique (HCSP) a établi de nouvelles recommandations en 20123 qui s’inspirent des autres recommandations internationales. En dépit d’un « faible niveau de preuve », le Haut Conseil recommande de procéder à « deux applications pour les traitements topiques (= locaux) ou de faire deux administrations orales pour l’ivermectine ». Cette précaution permet d’éliminer tous les parasites qui auraient pu « échapper » au premier traitement.

Il s’agit du seul traitement contre la gale remboursé par l’Assurance maladie en France. De plus, sa simplicité d’administration fait pencher la balance en sa faveur en cas d’épidémie. L’ivermectine agit en neutralisant le système nerveux des parasites, avec une efficacité variable selon les études. Elle est administrée en une prise unique par voie orale et est bien tolérée, même si elle cause parfois vertiges et étourdissements.

Une deuxième dose peut être proposée deux semaines après la dose initiale.

L’ivermectine est également indiquée dans le traitement de la gale norvégienne ou hyperkératosique, à des doses de 200 μg/kg. Elle peut être utilisée chez les personnes immunodéprimées, mais pas chez les femmes enceintes ni chez les jeunes enfants.

En cas de gale hyperkératosique, le HCSP recommande que le patient soit hospitalisé en isolement strict, en milieu dermatologique. « Un double traitement, général et local, est indispensable, et doit être répété toutes les semaines jusqu'à ce que les prélèvements parasitologiques soient négatifs ».

Deux traitements locaux contre la gale sont disponibles en France :

  • le benzoate de benzyle/sulfiram, qui semble être le traitement local à privilégier, bien que son efficacité en application unique ne dépasse pas 60 %.
  • l’esdépalléthrine (pyréthrinoide de synthèse) en spray.

La perméthrine à 5 %, efficace et disponible sous forme de crème dans de nombreux pays, n'est pas commercialisée en France. Elle est préconisée au Canada, et elle doit être appliquée le soir à deux reprises, à une semaine d’intervalle.

Le crotamiton (Eurax), sous forme de crème en application une fois par jour pour 2 à 5 jours, peut être utilisé surtout chez les nourrissons.

Les lotions à base de lindane, efficaces mais toxiques, ne sont généralement plus utilisées, du moins dans les pays développés.

 

Le linge (vêtements, linge de lit, serviettes) utilisé depuis moins de 72 heures par toutes les personnes vivant sous le même toit doit impérativement être lavé à 60°C (cela suffit pour le décontaminer).

Selon les recommandations du HCSP, dans le cas où le linge ne peut être lavé en machine à cette température, l’utilisation d’un produit acaricide est conseillée.

Le linge peut également être laissé dans un sac pendant au moins 72 heures à température ambiante.

Le traitement environnemental (maison, mobilier, etc.) n’est pas nécessaire en cas de gale commune. Il est cependant indispensable en cas de gale hyperkératosique ou croûteuse.

 

Source : Revue des Maladies de A à Z 

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