Dans une escalade sans précédent contre le ministre de la Santé, Anas Doukkali, 130 médecins du secteur public de la région de Casablanca-Settat ont présenté une démission collective à la direction régionale du ministère de la Santé.
Dans une lettre adressée au ministère de la Santé, accompagnée de la liste complète des médecins démissionnaires, le Syndicat indépendant des médecins du secteur public (SIMSP). Déplore “la situation catastrophique” que connaît le secteur de la santé publique.
Selon un dirigeant régional du syndicat indépendant des médecins du secteur public, cette démarche de protestation s'inscrivait dans le contexte de la poursuite de la bataille de lutte et de l'escalade adoptée par le Conseil national et les syndicats.
Depuis un peu plus d’un an maintenant, les médecins du secteur public ont organisé de nombreuses formes de protestation: marches, grèves à répétition, sit-in, au niveau régional et national. En ce mois d’octobre, ils ont mené une grève le 11, puis organisé une semaine de la colère du 15 au 21. Vendredi 26 octobre.
Il est à noter qu’une cinquantaine de médecins du secteur public de la région d’Oujda et 30 de la région d'Ourzazet avaient présenté la semaine dernière une démission collective.
Les médecins déplorent le mutisme du gouvernement malgré les multiples manifestations et appels à la grève, le dossier revendicatif n’a pas bougé d’un pouce et les médecins menacent de démissionner et d'émigrer à l'étranger.
C’est la deuxième
Pour rappel, les médecins du secteur public réclament, entre autres, l’application de l’accord du 21 décembre 2015, avec toutes ses composantes, notamment l’augmentation des salaires (être payé selon l’indice salarial 509) et des indemnités, ainsi que l’équivalence du doctorat en médecine avec le doctorat d’Etat des autres filières.