Cancer du sein

Message d'erreur

  • Notice: Undefined offset: 4 in user_node_load() (line 3697 of /home/pharmaprnet/public_html/modules/user/user.module).
  • Notice: Trying to get property of non-object in user_node_load() (line 3697 of /home/pharmaprnet/public_html/modules/user/user.module).
  • Notice: Undefined offset: 4 in user_node_load() (line 3698 of /home/pharmaprnet/public_html/modules/user/user.module).
  • Notice: Trying to get property of non-object in user_node_load() (line 3698 of /home/pharmaprnet/public_html/modules/user/user.module).
  • Notice: Undefined offset: 4 in user_node_load() (line 3699 of /home/pharmaprnet/public_html/modules/user/user.module).
  • Notice: Trying to get property of non-object in user_node_load() (line 3699 of /home/pharmaprnet/public_html/modules/user/user.module).
  • Warning: Creating default object from empty value in ctools_access_get_loggedin_context() (line 1411 of /home/pharmaprnet/public_html/sites/all/modules/ctools/includes/context.inc).
  • Warning: Creating default object from empty value in ctools_access_get_loggedin_context() (line 1411 of /home/pharmaprnet/public_html/sites/all/modules/ctools/includes/context.inc).
  • Warning: Creating default object from empty value in ctools_access_get_loggedin_context() (line 1411 of /home/pharmaprnet/public_html/sites/all/modules/ctools/includes/context.inc).
  • Warning: Creating default object from empty value in ctools_access_get_loggedin_context() (line 1411 of /home/pharmaprnet/public_html/sites/all/modules/ctools/includes/context.inc).
  • Warning: Creating default object from empty value in ctools_access_get_loggedin_context() (line 1411 of /home/pharmaprnet/public_html/sites/all/modules/ctools/includes/context.inc).
  • Warning: Creating default object from empty value in ctools_access_get_loggedin_context() (line 1411 of /home/pharmaprnet/public_html/sites/all/modules/ctools/includes/context.inc).
  • Warning: Creating default object from empty value in ctools_access_get_loggedin_context() (line 1411 of /home/pharmaprnet/public_html/sites/all/modules/ctools/includes/context.inc).
  • Warning: Creating default object from empty value in ctools_access_get_loggedin_context() (line 1411 of /home/pharmaprnet/public_html/sites/all/modules/ctools/includes/context.inc).
  • Warning: Creating default object from empty value in ctools_access_get_loggedin_context() (line 1411 of /home/pharmaprnet/public_html/sites/all/modules/ctools/includes/context.inc).
  • Warning: Creating default object from empty value in ctools_access_get_loggedin_context() (line 1411 of /home/pharmaprnet/public_html/sites/all/modules/ctools/includes/context.inc).
  • Warning: Creating default object from empty value in ctools_access_get_loggedin_context() (line 1411 of /home/pharmaprnet/public_html/sites/all/modules/ctools/includes/context.inc).
  • Warning: Creating default object from empty value in ctools_access_get_loggedin_context() (line 1411 of /home/pharmaprnet/public_html/sites/all/modules/ctools/includes/context.inc).

Cancer du sein

Cancer du sein

Le cancer du sein est une tumeur maligne qui prend naissance dans les cellules du sein. Le mot « maligne » signifie que la tumeur peut se propager (métastases) vers d’autres parties du corps.Les cellules du sein subissent parfois des changements qui rendent leur mode de croissance ou leur comportement anormal. Ces changements peuvent engendrer des affections bénignes du sein, comme l’hyperplasie atypique et des kystes. Ils peuvent aussi entraîner la formation de tumeurs bénignes, dont les papillomes intracanalaires. Les affections et les tumeurs bénignes ne sont pas cancéreuses. Cependant, dans certains cas, des modifications dans les cellules mammaires peuvent causer un cancer du sein. 

Le cancer du sein se développe le plus souvent dans les cellules qui tapissent les canaux, ou tubes, qui transportent le lait des glandes au mamelon. Ce type de cancer du sein est appelé carcinome canalaire. Le cancer peut aussi se former dans les cellules des glandes productrices de lait (regroupées en lobules). Ce type de cancer porte le nom de carcinome lobulaire. Ces deux cancers (carcinomes canalaire et lobulaire) peuvent être in situ, c’est-à-dire qu’ils demeurent confinés à leur emplacement d’origine et n’envahissent pas les tissus voisins. Ils peuvent également être infiltrants, ou invasifs, c’est-à-dire qu’ils se sont propagés dans les tissus voisins. Des types de cancers du sein moins courants peuvent aussi se manifester. Le cancer inflammatoire du sein, la maladie de Paget ainsi que le cancer du sein triple négatif et le cancer du sein de type basal en sont des exemples. Des types rares de cancers du sein sont entre autres le lymphome non hodgkinien et le sarcome.

Symptômes

Le premier symptôme du cancer du sein est la présence d'une boule au niveau du sein, correspondant à la tumeur. Elle peut également s'accompagner de ganglions durs au niveau de l'aisselle (ganglions axillaires) correspondant à une propagation du cancer, ainsi qu'à des modifications cutanées au niveau du sein et du mamelon (peau d'aspect capitonné et un mamelon qui entre au lieu de sortir). Le sein peut progressivement se déformer et s'ulcérer, ce qui se traduit parfois par un écoulement du mamelon, d'un seul côté. 

Si le cancer est diagnostiqué tardivement, la tumeur peut se propager et déclencher d'autres symptômes tels que des nausées, des vomissements, une perte de poids, une jaunisses, des douleurs osseuses ou encore des céphalées, un essoufflement ou une toux. 

Facteurs de risque

 Les principaux facteurs de risque sont liés à la prédisposition personnelle, au métabolisme hormonal et à d’autres circonstances sur lesquels on ne peut pas agir. Une femme qui développe la maladie ne doit donc pas culpabiliser

Les facteurs de risque non influençables

Sexe
Le principal facteur de risque est le sexe féminin. Les hommes ne sont pas à l’abri d’un cancer du sein, mais cette maladie est très rare chez eux. D’après les statistiques, le cancer du sein touche 30 à 40 hommes par année en Suisse. 

Age
Le risque augmente avec l’âge. Quatre patientes sur cinq ont plus de 50 ans au moment du diagnostic. Mais le cancer du sein peut également toucher des femmes jeunes.  

Histoire familiale et hérédité 
Les femmes dont la mère, la sœur ou la fille a souffert d’un cancer du sein présentent un risque nettement plus élevé de développer elles aussi une tumeur mammaire. Par ailleurs, 5 à 10 % des cancers du sein sont liés à des prédispositions héréditaires.  

Autres facteurs de risque
A côté des principaux facteurs de risque susmentionnés, les éléments suivants peuvent légèrement augmenter le risque de cancer du sein :
 

  • premières règles avant l’âge de 12 ans ;
  • dernières règles après l’âge de 55 ans ;
  • naissance du premier enfant après l’âge de 30 ans ou pas d’enfant du tout ;
  • certaines affections des seins, une irradiation dans la région de la poitrine ou un antécédent personnel de cancer de l’utérus ou de l’ovaire. Les affections des seins les plus fréquentes telles que kystes, fibroses et fibroadénomes n’augmentent toutefois pas le risque de cancer du sein.

Les facteurs de risque influençables

Un certain nombre de facteurs de risque du cancer du sein sont liés au mode de vie. Ces facteurs peuvent être évités ou, du moins, réduits, mais ils n’ont qu’une faible influence sur le risque de tumeur mammaire.

Traitement hormonal de la ménopause 
La prise d’hormones contre les troubles de la ménopause n’est pas anodine. Une thérapie hormonale combinée de longue durée accroît le risque de cancer du sein. Les femmes devraient s’informer en détail auprès de leur médecin avant d’opter pour ce traitement. Il s’agit de bien peser les bénéfices et les risques d’une thérapie hormonale.

Contraceptifs hormonaux
Les femmes qui prennent la pilule ou un autre contraceptif hormonal ont un risque de cancer du sein légèrement plus élevé. Ce risque recule à nouveau dès qu’elles cessent de prendre ces contraceptifs. 

Surpoids
Les femmes qui sont en surpoids ou qui le deviennent après la ménopause présentent un risque accru de cancer du sein, le tissu adipeux produisant des œstrogènes. Une alimentation équilibrée, riche en fruits et légumes, peut aider à éviter le surpoids. 

Activité physique
Une activité physique régulière réduit le risque de cancer du sein. La quantité d’exercice physique nécessaire pour que le risque diminue véritablement n’a toutefois pas été clairement établie.

Alcool
L’alcool augmente lui aussi le risque de cancer du sein. Il est donc recommandé de n’en consommer qu’en petite quantité et pas tous les jours. 

Tabagisme
Le lien entre le tabagisme et le risque de cancer du sein n’a pas encore été clairement établi. Des études montrent que les femmes qui fument beaucoup présentent un risque légèrement plus élevé. 

Allaitement
Certains indices donnent à penser que le risque de cancer du sein est légèrement inférieur chez les femmes qui ont allaité sur une assez longue période.

Diagnostic

Avant la ménopause, le dépistage systématique n'a pas fait les preuves de son efficacité car les anomalies suspectes minimes sont fréquentes. Les inconvénients semblent dans ce cas l'emporter sur les avantages, excepté pour les femmes à risques.

Le risque du dépistage systématique est de poser un diagnostic erroné et d'entraîner une prise en charge non justifiée, avec un coût et un risque en conséquence. C'est ce qu'on appelle le surdiagnostic. Dans le cadre du cancer du sein, la mammographie peut entraîner un taux non négligeable de surdiagnostic. Cette proportion pourrait aller de un cas sur dix58 à un cas sur quatre59, voire un cas sur deux60. Le rapport entre le nombre de vies sauvées et le nombre de femmes avec un surdiagnostic (reflétant partiellement ce qu'on appelle le rapport bénéfices/risques d'un examen) peut varier ainsi de 1 sur 2 à 1 sur 10.

L'explication de ces sur-diagnostics n'est pas univoque : mauvaise interprétation des documents, cancers d'évolution très lente ou même régression spontanée de certaines tumeurs61.

Cependant, selon le département des maladies chroniques de l'Institut français de veille sanitaire, ces analyses devraient à l'avenir permettre de rendre le dépistage encore plus performant avec comme but d'identifier les cancers qui vont évoluer de ceux qui vont rester latents, sans mettre en cause le bénéfice du dépistage lui-même.

Diagnostic clinique

La palpation du sein fait partie de l'examen gynécologique annuel que devrait faire pratiquer toute femme dès le début de l'activité sexuelle. En raison de leur situation anatomique, les seins sont faciles à palper, d'autant plus lorsqu'ils sont de volume moyen ou petit.

Lors de la palpation, la suspicion se fait à partir de la découverte d'un nodule, que l'on peut détecter par palpation à partir de 1 cm de diamètre environ. L'irrégularité peut ne pas être douloureuse, mais toute anomalie récente doit particulièrement attirer l'attention de la patiente et de son médecin.

Parmi les irrégularités, que la patiente peut surveiller d'elle-même :

  • une fossette ou une ride creusant la surface du sein avec un aspect « peau d'orange » ;
  • une déformation du mamelon, le rétractant vers l'intérieur ;
  • un aspect eczémateux du mamelon qui devient rouge, croûteux ou érodé ;
  • un écoulement mamelonaire, surtout s'il est sanglant ou noirâtre.

La constatation de l'un de ces signes doit amener à une consultation médicale très rapidement. Cependant, seul le médecin pourra juger des examens complémentaires nécessaires, car tous ces signes ne se rencontrent pas seulement dans le cas des cancers. Un nodule peut être de nature bénigne :

  • lorsqu'il est de consistance solide, il peut s'agir d'un adénofibrome qui s'est développé dans la glande mammaire ;
  • lorsqu'il est de nature liquidienne, il peut s'agir d'un kyste.

Mammographie

Le médecin peut décider de faire confirmer son premier diagnostic par une mammographie. L'échographie est un examen complémentaire qui peut aider à localiser l'anomalie pour faciliter un prélèvement ou reconnaître s'il s'agit d'un kyste liquidien, mais elle ne peut jamais remplacer la mammographie. La mammographie, pratiquée régulièrement et dans le cadre des programmes de dépistage, permet de diagnostiquer la maladie à un stade suffisamment précoce pour que le traitement soit le plus conservateur possible et en même temps efficace.

Confirmation du diagnostic

Si l'ensemble des examens ne permet toujours pas de s'assurer d'un bon diagnostic et si des doutes persistent, il est alors nécessaire d'envisager un prélèvement réalisé le plus souvent par une grosse aiguille (trocart) sous anesthésie locale sans hospitalisation. Le prélèvement, ou biopsie, est souvent réalisé sous guide d'échographie ou de radiologie ; on parle alors de biopsie échoguidée et biopsie stéréotaxique du sein. Le diagnostic de certitude se fera par l'étude anatomo-pathologique de l'échantillon prélevé.

Bilan d'extension

La recherche de métastases est fondamentale dans la stratégie du traitement du cancer du sein. Mais, malgré les nombreuses études réalisées ou la connaissance approfondie de certaines explorations, il n'existe actuellement aucune stratégie validée de recherche systématique de métastase dans le cancer du sein.

La plupart des recommandations proposent actuellement un bilan d'extension comportant une radiographie thoracique, une échographie hépatique et une scintigraphie osseuse. Pour les tumeurs de très petite taille, ce bilan peut être facultatif. En revanche, pour les tumeurs évoluées (tumeurs inflammatoires, multifocales, envahissement ganglionnaire important), le risque métastatique initial est élevé et peut justifier un bilan plus poussé comportant un TDM corps entier et une IRM mammaire.

La taille de la tumeur, l'existence d'adénopathies métastatiques, l'existence d'une atteinte de la peau ou de la paroi thoracique ou de métastases à distance permettent d'établir une classification clinique des cancers du sein.

Traitement

Différents types de traitements peuvent être utilisés pour traiter un cancer du sein : la chirurgie, laradiothérapie, l'hormonothérapie, la chimiothérapie et les thérapies ciblées.

Selon les cas, les traitements peuvent avoir différents objectifs :

  • supprimer la tumeur ou les métastases ;
  • réduire le risque de récidive ;
  • ralentir le développement de la tumeur ou des métastases ;
  • améliorer le confort et la qualité de vie de la personne malade, en traitant symptômesengendrés par la maladie.

 Il arrive parfois qu'un seul type de traitement soit nécessaire. Dans d'autres cas, une association de traitements est utile pour mieux maîtriser la maladie. On peut ainsi, par exemple, réaliser une chirurgie et compléter ensuite le traitement uniquement par une chimiothérapie, ou uniquement par une radiothérapie. Le traitement complémentaire est appelé traitement adjuvant. Son objectif est de compléter l'action de la chirurgie et de renforcer son efficacité.

Le choix de vos traitements dépend des caractéristiques suivantes ;

  • du type de cancer dont vous êtes atteinte et de l'endroit où il est situé dans le sein;
  • de son caractère unifocal (un foyer cancéreux) ou multifocal (plusieurs foyers cancéreux) ;
  • de son stade au moment du diagnostic ;
  • de son grade ;
  • du statut des récepteurs hormonaux ou de HER2 ;
  • des éventuelles contre-indications aux traitements ;
  • de votre état de santé général, de votre âge, de vos antécédents personnels médicaux et chirurgicaux et de vos antécédents familiaux;
  • de votre avis et de vos préférences.

Une proposition de traitements est établie par des médecins d'au moins trois spécialités différentes (chirurgien, oncologue médical, oncologue radiothérapeute, pathologiste...) dans le cadre d'uneréunion de concertation pluridisciplinaire (RCP) en s'appuyant sur des recommandations de bonne pratique. La proposition de traitements vous est ensuite expliquée au cours d'une consultation d'annonce. Lorsque vous avez donné votre accord sur cette proposition de traitement, ses modalités sont décrites dans un programme personnalisé de soins (PPS). Il peut également vous être proposé de participer à un essai clinique.

Les informations qui suivent résument les principales possibilités de traitements selon le stade du cancer du sein au moment du diagnostic.

 

Carcinome du sein in situ

Un carcinome est dit in situ quand les cellules cancéreuses sont présentes uniquement dans :

  • les canaux du sein (CCIS pour carcinome canalaire in situ),
  • ou les lobules du sein (CLIS pour carcinome lobulaire in situ),

sans atteindre les tissus environnants.

Le traitement d'un carcinome canalaire in situ (CCIS) repose principalement sur un traitement locorégional :

  • soit une chirurgie mammaire conservatrice (tumorectomie) suivie d'une radiothérapie. Lachirurgie conservatrice du sein consiste à retirer la tumeur et une petite quantité des tissus qui l'entourent de façon à conserver la plus grande partie de votre sein. Dans certains cas, l'intervention peut être accompagnée d'une exérèse du ganglion sentinelle ;
  • soit une chirurgie non conservatrice du sein (mastectomie) qui consiste à enlever dans son intégralité le sein dans lequel se situe la tumeur. Selon les cas, l'intervention est accompagnée ou non d'une exérèse du ganglion sentinelle.

La prise en charge des cancers lobulaires in situ (CLIS) est généralement basée sur une surveillance régulière. Dans certains cas, une biopsie chirurgicale ou une exérèse peuvent être proposées.

Cancer du sein infiltrant non métastatique

Un cancer du sein est dit infiltrant quand des cellules cancéreuses ont atteint les tissus qui entourent les lobules ou les canaux où le cancer a pris naissance initialement.

Le traitement d'un cancer du sein infiltrant repose principalement sur un traitement locorégional :

  • soit une chirurgie mammaire conservatrice (mastectomie partielle) incluant une chirurgie des ganglions (exérèse du ganglion sentinelle ou curage ganglionnaire), complétée d'une radiothérapie ;
  • soit une chirurgie mammaire non conservatrice (mastectomie) incluant une chirurgie des ganglions (exérèse du ganglion sentinelle ou curage ganglionnaire) et au besoin complétée d'une radiothérapie.

Ce traitement principal peut être complété en fonction de la présence ou non de facteurs de risque de récidive, c'est-à-dire de caractéristiques du cancer qui augmentent son risque de récidiver après un traitement locorégional. Parmi les facteurs de risque de récidive d'un cancer du sein, on compte par exemple :

  • la taille de la tumeur ;
  • son grade c'est-à-dire son degré d'agressivité ;
  • le fait que les ganglions lymphatiques soient atteints ou non et leur nombre ;
  • le caractère hormonodépendant ou non de la tumeur ;
  • la surexpression de la protéine HER2 ou non.

En présence de facteurs de risque de récidive, les médecins étudient l'opportunité de réaliser le ou les traitements complémentaires suivants :

  • en cas de chirurgie conservatrice :
    • une radiothérapie de la glande mammaire. Selon l'âge, une dose additionnelle (appelée boost ou surimpression) peut être réalisée sur le lit tumoral, c'est-à-dire la région du sein où se trouvait la tumeur avant l'intervention chirurgicale;
    • une radiothérapie des aires ganglionnaires.
  • en cas de chirurgie non conservatrice :
    • une radiothérapie de la paroi thoracique ;
    • une radiothérapie des aires ganglionnaires.
  • quelle que soit la chirurgie :
    • une chimiothérapie, éventuellement associée à une thérapie ciblée si la tumeur est HER2 positive ;
    • une hormonothérapie si la tumeur est hormonosensible

Dans tous les cas, l'objectif est de limiter le risque de récidive et d'optimiser les chances de guérison.

Par ailleurs, dans certains cas, comme un cancer inflammatoire ou quand la tumeur est trop volumineuse pour être opérée d'emblée, l'intervention chirurgicale peut être précédée d'un traitement médical (chimiothérapie ou hormonothérapie en cas de tumeur hormonosensible) appelé néoadjuvant.

Délai entre les traitements

Si la radiothérapie est le seul traitement complémentaire de l'intervention chirurgicale, le délai de mise en route de la radiothérapie après la chirurgie ne doit pas dépasser 12 semaines.

Si, après la chirurgie, une chimiothérapie (associée ou non à une thérapie ciblée selon le statut HER2 de la tumeur) et une radiothérapie sont prescrites, la chimiothérapie est le plus souvent réalisée en premier. Ceci s'explique par le fait que certains médicaments de chimiothérapie entraînent des effets secondaires plus importants lorsqu'ils sont administrés après la radiothérapie. Pour les éviter, la radiothérapie est commencée une fois que la chimiothérapie est terminée et ce au maximum 5 semaines après. Enfin, un délai maximum de 6 mois ne doit pas être dépassé entre la chirurgie et le début de la radiothérapie. Si une hormonothérapie est indiquée, elle démarre à l'issue de la radiothérapie.

Cancer du sein métastatique

Un cancer du sein métastatique est un cancer qui présente des métastases, c’est-à-dire des tumeurs formées à partir de cellules cancéreuses qui se sont détachées de la première tumeur du sein (dite primitive) et ont migré par les vaisseaux lymphatiques ou les vaisseaux sanguins dans une autre partie du corps (os, poumons, foie le plus fréquemment) où elles se sont installées.

Le traitement principal d’un cancer du sein métastatique est un traitement systémique, à base de médicaments. Il s’agit de médicaments de chimiothérapie, éventuellement d’une thérapie ciblée, et/ou d’une hormonothérapie lorsque la tumeur est hormonosensible.

Dans certaines situations, un traitement locorégional telle une chirurgie et/ou une radiothérapie de la tumeur ou des métastases est associé au traitement à base de médicaments.

 

Source : Revue des Maladies de A à Z 

! Pharmapresse est un journal d'information sur la santé. En aucun cas, il ne saurait se substituer à une consultation médicale. Veuillez nous signaler toute erreur, oubli ou information incomplète. Merci